Consommez local ...
Le relief ge ne ral de la commune de Sinende est une pe ne plaine. Il se pre sente sous forme de plateaux et de collines sur le prolongement Ouest du mont Bembe re ke . Ces collines sont situe es a l’Est et au Nord de l’arrondissement de Sinende (Kossia, Niaro, Bouro).
Le climat est de type soudano guine en avec deux saisons : une saison pluvieuse s’e tendant d’avril a octobre, soit environ six (6) mois de pluie et une saison se che allant de la mi-octobre a la mi-avril. La hauteur d’eau annuellement enregistre e varie entre 1.000 mm et 1.200 mm avec le maximum de pre cipitations au mois d’août et de septembre. Le re gime des vents est caracte rise par le mouvement alternatif de l’harmatan qui souffle pendant la saison se che et de la mousson, vent humide, qui souffle pendant la saison des pluies. Il faut ajouter a cela, des vents forts et violents ainsi que des tornades observe es au de but et vers la fin de la saison des pluies. La tempe rature moyenne varie tout au long de l’anne e entre 24,2°C (septembre) et 29,5°C (mars), soit une amplitude thermique de 5°C. Ces tempe ratures sont caracte rise es par une amplitude thermique diurne supe rieure a l’amplitude annuelle.
Le principal cours d’eau qui traverse la commune est l’Alibori. Il s’e tire sur 306 km avec ses affluents que sont : Niyori, Soue darou, Dandarou et Daousso. Il traverse la forêt classe e de l’Alibori Supe rieur en passant par Guessou-Bani et Gorobani. Les autres cours d’eau qui sont des bras de cours d’eau saisonniers tarissent tous pendant la saison se che.
La ve ge tation de la commune de Sinende qui e tait autrefois bien diversifie e a e te se rieusement perturbe e par l’action de l’homme au point de rendre difficile sa caracte risation. En effet, l’exploitation forestie re tre s pousse e a de nature le paysage naturel de la commune. Cependant, on peut dire qu’il s’agit d’une ve ge tation de type soudano-guine en faite de savane boise e avec vestiges de forêts le long des cours d’eau de grade par endroit par l’homme. On y trouve e galement une mosaî que de cultures, des aires de pâturage et de la jache re. Non loin des zones cultive es, se maintient une savane parc a espe ces prote ge es. Il s’agit essentiellement du karite (Vitellaria paradoxa), du ne re (Parkia biglobosa) et du baobab (Adansonia digitata). Cette savane est coupe e dans sa partie Est par la forêt de Oue nou-Be nou (30 000 ha dans la commune de Bembe re ke ) et au Nord par celle de l’Alibori Supe rieur (250 000 ha). Les grandes essences forestie res qui peuplaient autrefois les forêts ont e te toutes de truites dans le cadre de l’exploitation
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forestie re non contrôle e. Cela a provoque de profonds bouleversements, faisant naî̂tre une ve ge tation « humanise e » caracte rise e par la disparition de nombreux ligneux, des ressources fauniques et même des espe ces prote ge es.
Les champs et les jache res constituent l’expression de l’action anthropique. On rencontre des cultures telles que l’igname (Dioscorea esculenta), le sorgho (Sorghum bicolor), etc. Les espe ces ligneuses rencontre es dans les champs et les jache res sont celles e pargne es a cause de leur importance socioe conomique.
Il s’agit essentiellement du karite (Vitellaria paradoxa) et du ne re (Parkia biglobosa). Les recrûs ligneux rencontre s tre s souvent dans les champs et les jache res sont : Daniellia oliveri, Parinari curatellifolia et Pteleopsis suberosa.
Dans la commune de Sinende , on distingue trois (03) grands ensembles a savoir :
- les sols mine raux bruts ;
- les sols peu e volue s (lithiques et modaux) ;
- les sols ferrugineux tropicaux (peu lessive en argile, lessive en sesquioxydes, hydromorphes, sans concre tions, a concre tions, indure s.
L' Agriculture constitue la principale activité des populations de la commune de Dassa-Zoumé. Le nombre de ménages agricoles est de 11 268 et la population agricole est de 87 679 habitants pour une population totale de 112 122 habitants. Les agriculteurs représentent 78,2 % de la population totale de la commune. A l’exception des deux arrondissements de Dassa I et II, tous les autres arrondissements sont ruraux. La taille moyenne des ménages est selon le recensement de 2013 de 5,2 personnes par ménage dans la commune.
Cette taille moyenne varie d’un arrondissement à un autre. Les ménages agricoles représentent 74,45 % des ménages de la commune et ont une taille moyenne de 5,9 personnes par ménage.
Les cultures pratiquées peuvent être regroupées en cinq (5) grandes catégories à savoir :
- les céréales (maïs, riz sorgho) qui occupent 32 % des superficies cultivées ;
- les légumineuses qui occupent 6 % des superficies cultivées ;
- les tubercules et racines qui occupent 11 % des superficies cultivées ;
- les cultures maraîchères qui occupent 2 % des superficies cultivées ;
- les cultures de rentes coton, anacarde et arachide qui occupent 49%.
On constate que les cultures de rentes de rentes occupent près de la moitié des superficies emblavées ce qui représente une source de revenue importante pour les producteurs. Les femmes s’adonnent au même titre que les hommes aux activités champêtres, elles produisent plus le maïs (40%), les cultures maraichères (90%) et le soja (30%).
L'Elevage dans la commune de Dassa-Zoumé, concerne les volailles, les petits ruminants et les gros bétails. L’élevage se fait en claustration ou en divagation. La production animale est dominée par l’élevage des petits ruminants (ovins et caprins), l’aviculture, l’élevage des porcins et des bovins comme l’indique le tableau ci-dessous au cours des quatre dernières années. L’élevage dans la commune de Dassa-Zoumé constitue tout comme l’agriculture une source potentielle de revenus. La femme est la principale productrice de l’élevage domestique dans la commune de Dassa-Zoumé. A l’exception de l’élevage bovin et porcin, la femme a une production totale supérieure de deux fois au moins à celle de l’homme.
La Pêche n’est pas développée dans la commune bien que certaines potentialités existent. Elle est pratiquée le long des fleuve Ouémé et Zou dans les arrondissements de Akoffodjoulé et de Paouignan précisément dans les villages de Bétékoukou, Agbogbomey et Zouto uniquement par les hommes. Il existe des femmes mareyeuses à Bètècoucou et Zouto qui ne disposent d’infrastructures et d’équipements appropriés pour la transformation et la conservation du poisson. Elles sont installées avec leur famille au bord du fleuve dans des habitats précaires qui ne résistent pas aux vents violents et aux inondations.
Les produits issus de la pêche servent à alimenter majoritairement les restaurants de Dassa-centre. Les agents du Secteur des Eaux et Forêt organisent par moments une police de pêche pour réglementer l’activité à travers le contrôle et le suivi des textes en vigueur en la matière.
La pisciculture est seulement pratiquée dans la
retenue d’Odo-otchèrè mais deux bassins piscicoles sont construits par le PADAC
pour professionnaliser l’activité.
Du bon Gari et du Tapioca
Le marché central de Dassa-Zoumé
Potentialité : 50 Hangars de 06 places, 12 Hangars de 08 places | 101 Boutiques | 1 Magazin
Le marché de Paouignan
Potentialité : 28 Hangars de 08 places | 3 Boutiques
Le marché central de Dassa-Zoumé
Potentialité : 04 Hangars de 08 places, 04 Hangars de 06 places