Réalité Socio-culturelle


La population de la commune de Sinendé est composée principalement de Bariba, de Peulh, et d’autres groupes ethniques comme les Yoruba, Djerma, Fon, Ibo, etc. On note une homogénéité socioculturelle et identitaire au niveau de la population. La même langue, les rites et évènements culturels sont partagés a l’échelle de la commune, ce qui constitue un facteur fédérateur autour d’une identité territoriale. L’existence des mêmes valeurs sociales, culturelles et linguistiques constitue une force majeure pour bâtir un développement local solide et durable.

Selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat 4ème édition de 2013 (RGPH4, 2013), la population de Sinendé est de 91 672 habitants contre 63 373 habitants en 2002 soit un accroissement de 2,99%. La population féminine est de 46 032 soit 50,21%. La structure de la population par âge indique une extrême jeunesse de la population de la commune. La population scolarisable 6-14 ans est de 23 834 selon la moyenne globale du Borgou et la population active 15-59 ans s’e le ve a 42 719 selon la moyenne globale du Borgou.

D’après les résultats du RGPH4, 2013, la population se re partit ainsi qu’il suit dans les arrondissements de la commune : l’arrondissement de Sinendé compte 35 267 habitants soit 38,47% ; Fô-Boure 15 268 habitants soit 16,65% ; Sikki 17 644 habitants soit 19,24% et Sèkéré 23 493 habitants soit 25,62%. L’arrondissement le plus peuple est Sinendé , mais Sèkèrè a la densité la plus élevée. Celle de la commune s’établit a 40 hbts/km2. 

Tendances d'évolution de la population par arrondissement

Arrondissements 

1979 

1992 

2002 

2013 

2019 

2024 

2029 

2034

Fô-Bouré


4 719


7 467


10 677


15 268


18 231


21 134


24 501

28 403

Sèkèrè


6 572


9 465


14 314


23 493


28 052


32 520


37 699

43 704

Sikki


4 222


8 458


12 398


17 644


21 068


24 423


28 313

32 823

Sinendé


8 894


14 526


25 984


35 267


42 111


48 818


56 593

65 607

La commune de Sinendé présente une diversité en matière d’habitat. Dans les milieux urbains notamment les chefs-lieux d’arrondissement, la plupart des habitats sont en matériaux durs et définitifs.


En outre, la quasi-totalité des bâtiments administratifs est en matériaux durs et définitifs assortis d’un style architectural moderne. Les données recueillies par l’observation indiquent que très peu d’habitats urbains sont construits en blocs de terre comprimés (BTC).

De même, dans les centres urbains déjà lotis, les habitats sont construits et groupe s mais respectant peu les règles d’occupation du sol. En outre, il existe quelques noyaux anciens non-lotis hébergeant des habitats construits sans respect des règles d’occupation du sol.

A mesure qu’on s’éloigne des centres urbains, les habitats en matériaux durs et définitifs laissent la place a ceux en terre et quelques fois en banco assortis d’un toit coiffe en pailles ou en tôles. Dans les milieux ruraux purs, les habitats sont érigés en forme de concession ayant vocation a accueillir, outre le fondateur lui-même, sa ou ses conjointe(s), ses ascendants, ses descendants ainsi que leurs conjointes et parents allie s. Dans ces milieux, il est note beaucoup plus, une dispersion des habitats ayant une fonction sociale de différenciation et de préservation familiales.